Comment un Elu se fait insulter et rejeter par le Maire

Conseil Municipal du 10 Décembre 2014

Prise de parole de Jean-Marc SALLABERRY au tour de table en fin de réunion (prise de parole donnée par le Maire) : Présence d’un habitant comme témoin.


-1- Je fais une première remarque comme quoi je n’ai pas reçu l’ordre du jour pour cette réunion
et que j’ai dus en prendre connaissance au cours de la réunion, ce qui est gênant.
Le Maire répond que j’ai dus le recevoir : Eveline intervient pour préciser qu’elle n’a reçu le
courrier que dans la matinée.
Je propose de faire passer les documents par email avec un accusé de réception.
Le Maire note ma proposition.


-2- Je précise que je n’ai pas reçu le procès-verbal de la réunion du 15 Octobre.
Anne et le Maire répondent que la réunion a été annulée pour un problème d’ordre du jour.
La réunion a bien eu lieu, mais le Maire a « pété les plombs » sur une question d’Eveline en début de réunion.Il l’a humiliée et menacée avant de quitter la réunion comme un fou.


-3- Je fais part de mon inquiétude sur les bouleversements de personnel dans les services depuis plusieurs semaines.
Je précise que 4 personnes ont quitté St Seurin, dont 3 éléments importants : Direction des Services, Responsable des ressources humaines et comptabilité.
Ces personnes étaient très compétentes au niveau juridique, le juridique étant aujourd’hui très important, je voudrais savoir ce qui est prévu pour traiter le problème.
Le Maire me répond en me disant « si je me fous de sa gueule », qu’il fallait venir aux réunions précédentes et que s’il voulait, il pourrait me virer pour absentéisme.
Je lui réponds calmement que ce n’est pas une réponse, que la question est claire et que j’attends une réponse claire.
Je lui précise, que s’il veut me virer, il peut toujours essayer mais qu’il faudra qu’il respecte la loi.
Il me précise que cette question n’est pas à l’ordre du jour et que dorénavant je devrais passer les
questions par écrit.
Je lui réponds qu’il ne veut pas répondre et que je prends note de sa position.
A partir de là, il essaie de m’humilier en disant qu’un SALLABERRY ne pèse rien devant un BERTHOME.
Il me rappelle que je me suis présenté deux fois contre lui et que j’ai été battu à plate couture.
Il affirme que dorénavant je ne prendrais pas la parole sans qu’il me la donne.
Il proclame fièrement que je suis à présent dans l’opposition : je l’en remercie ironiquement.
Je lui demande s’il se prend pour un seigneur ou un roi : il ne me répond pas.
Il arrête la discussion et passe la parole à ma voisine.

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